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Coronavirus : comment êtes-vous remboursé par la Sécu et votre complémentaire santé ?

L’épidémie de coronavirus, passée au stade 3, a contaminé au moins 5.423 Français au 16 mars, avec des symptômes plus ou moins graves. Comme pour toute maladie, votre complémentaire santé prend en charge certains soins.

123 morts, 400 hospitalisations graves et au moins 5.423 contaminés. Au 16 mars, la France est encore loin d’avoir atteint le pic de l’épidémie de coronavirus (COVID-19). Le pays est pour cela entré en phase 3, fermant ainsi tous les lieux publics “non indispensables”. Le bilan sera donc forcément alourdi dans les semaines qui suivent, avec des conséquences pour les budgets des ménages. Entre les médicaments, les potentielles hospitalisations et les consultations, l’Assurance maladie continuera donc d’assurer son rôle de protection, tout comme les organismes de complémentaire santé. “La Sécurité sociale fera en sorte que le coronavirus ne coûte pas un centime à une personne touchée assure Benjamin Maza, spécialiste santé au sein du comparateur d’assurance Hyperassur. Les hospitalisations ne devrait donc rien coûter aux patients.” En revanche, avant d’être diagnostiqué, l’assurance maladie ne prendra pas tout en charge et la complémentaire jouera un rôle important pour limiter le reste à charge. ”Le schéma restera classique, confirme Olivier Moustacakis, fondateur du comparateur Assurland. Le coronavirus sera couvert de la même façon qu’une grippe, avec les mêmes garanties”. Les voici. Médicament

Votre complémentaire santé assure le remboursement de certains médicaments, s’ils ont été achetés à l’aide d’une prescription d’un professionnel. Dans le cadre du coronavirus, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a affirmé que la prise de produits anti-inflammatoires, type ibuprofène ou cortisone, “pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection chez les malade”. Il conseille ainsi de se tourner vers le paracétamol type doliprane ou dafalgan.

Consultation

Comme pour toute pathologie, si le patient estime qu’il est potentiellement porteur du coronavirus, il peut aller consulter un médecin. Le rendez-vous est alors facturé dans les mêmes conditions qu’une visite classique. Afin de désengorger les cabinets médicaux, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé le 8 mars l’assouplissement des conditions de téléconsultation. Elle sera désormais autorisée pour les patients qui n’ont pas de médecin traitant, ou ceux dont le médecin traitant est indisponible. Mieux : pour démocratiser davantage encore cette pratique, le 10 mars, le ministre a annoncé que les consultations médicales pourraient même se dérouler par téléphone, FaceTime ou Whatsapp pour accélérer la remise d’une ordonnance en cas de contamination au COVID-19. “Environ 30% de la facture finale reviendra à la charge de la complémentaire”, précise Olivier Moustacakis. Il est d’autant plus important de connaître sa couverture que par ces temps, le patient “n’a aucune assurance de disposer d’un médecin sans dépassement d’honoraire”, ajoute Julien Fillaud, Président de Hyperassur. Afin de limiter les frais, des mutuelles disposent même d’un réseau de soins opérant des téléconsultations sans aucun reste à charge. Dépistage Depuis le 15 mars, les laboratoires d’analyses urbains sont autorisés à effectuer des prélèvements pour détecter le coronavirus chez les patients. Les laboratoires hospitaliers ne sont donc plus seuls à pouvoir assurer cette prestation. La direction générale de la Santé assure que le coût de ce test se fait sur prescription d’un médecin, s’effectue au domicile du patient et est facturé 54 euros. L’Assurance maladie prendra en charge 60 %du total, les 40% restant relevant des organismes complémentaires. Hospitalisation

Si votre état de santé nécessite une hospitalisation, elle sera dans la plupart des cas prises en charge à 100% par l’Assurance maladie et votre complémentaire, assure Olivier Moustacakis. “Mais si vous voulez une chambre individuelle, il y aura dans la plupart des cas un reste à charge”, poursuit-il. Tout dépendra donc de la couverture du contrat. Actuellement, les patients disposeront “de peu de choix” nuance cependant Benjamin Maza, les hôpitaux étant déjà débordés. Et d’assurer que “quel que soit le coût de l’hospitalisation”, l’Assurance maladie fera en sorte que le coronavirus “ne coûte pas un centime aux Français”, assure-t-il. Contamination

Comme l’explique la Fédération française de l’Assurance, les organismes de prévoyance permettent aux personnes porteuses du virus et présentant les symptômes de la maladie (salariés et travailleurs indépendants) d’être protégées en cas de pertes de revenu. Les conditions sont identiques à celles appliquées “pour une grippe saisonnière”, à savoir justifier l’incapacité par un arrêt de travail. Une période de franchise, variable mais fixée à 3 jours pour les salariés du privé, s’appliquait jusque là, mais a été supprimée dans les circonstances actuelles. L’Assurance maladie assure donc l’indemnité journalière pendant 20 jours, et ce dès le premier jour. L’indemnité est complétée par une participation de l’employeur. Sauf que cette dernière, si l’incapacité dépasse 90 jours, ne s’élève qu’à 66% du salaire brute (part Sécurité sociale comprise) précise AG2R La Mondiale. D’ou l’intérêt de souscrire à une prévoyance collective et de garantir un haut niveau de salaire. Certains contrats prévoient de maintenir totalement le revenu. Cette prévoyance, déjà bien utile aux salariés, l’est encore plus pour les travailleurs non salariés (TNS), ne disposant pas de complément patronal et de revenus fixes.

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